mon chemin de saint jacques de compostelle

Voici mon récit par écrit de mon tout premier chemin de randonnée longue distance.

en effet, étant à la retraite depuis maintenant un an et ayant donc beaucoup de temps, j'ai toujours eu envie de m'accorder du temps à moi et d'être en contact avec la nature. après de longues recherches sur internet, je suis tombé sur les chemins de compostelle et étant donné que le gr65 passe par cahors, ma ville natale et la ville où j'habite désormais, j'ai choisi de partir marcher sur ce chemin.

N'ayant pas d'expérience en longue randonnée, je n'avais donc aucun matériel de randonnée. J'ai dû donc, quelques mois avant de partir, acheter tout le matériel nécessaire pour partir marcher plusieurs mois et le tout en totale autonomie c'est-à-dire en bivouac. c'est en février 2022 que je réussi enfin à avoir tout le matos minimum pour pouvoir partir pour cette nouvelle aventure.

Je me fixe la date du 5 avril 2022 pour entamer ce grand départ. étant à cahors, il fallait que je rejoigne le puy-en-velay en transports en commun et j'ai donc mis un jour et demi pour rejoindre la ville de départ.

Nous sommes le mardi 5 avril et après une nuit avec très peu de sommeil car j'étais surexcité de partir le lendemain matin, je quitte le gîte donativo "le relais saint jacques" pour assister à la messe de 7h00 tenue à la cathédrale du puy-en-velay car j'avais vu des vidéos sur cette messe destinée aux pèlerins et çà avait l'air incroyable. en effet, je suis ressorti de là avec une motivation au maximum et un sentiment de confiance et de légèreté en moi comme rarement je l'avais ressenti.

Le lendemain je me réveille avec la lumière du soleil levant et je trouve que c'est très agréable de vivre au rythme du soleil. après un bon petit café, je continue mon chemin et arrivé à montbonnet, je me pose en attendant l'ouverture d'un café. là je remarque une marcheuse qui attend elle aussi au même endroit et nous commençons à entamer la conversation, le premier réel contact depuis mon départ la veille. nous échangeons sur notre chemin, nos motivations, notre destination finale (les conversations habituelles que l'on peut avoir avec un pèlerin croisé sur le chemin) et après avoir partagé un bon café et une viennoiserie, nous décidons de continuer le chemin ensemble, en l'avertissant que j'ai un rythme de marche tranquille et que si elle veut partir devant il n'y a aucun soucis. nous marchons ainsi toute la journée et arrivons dans l'après-midi au village de saint-privat-d'allier où nous décidons de prendre un gîte ensemble car nous nous entendons plutôt bien. là nous passons une excellente soirée en compagnie d'autres pèlerins et allons nous coucher tôt.

Après deux jours passés ensemble, Xenia (le prénom de la pèlerine rencontrée la veille) décide de continuer son chemin seule mais je suis sûr que nous serons amenés à se recroiser...

Arrivé à saugues le lendemain, je décide de me poser une journée car je dois recevoir un câble usb commandé sur internet car le mien était défectueux et m'empêchait de recharger mon téléphone. les jours qui suivent sont de plus en plus magnifiques avec des paysages qui changent tous les jours, beaucoup de montées et de descentes mais cet effort en vaut vraiment la peine car je suis époustouflé par la beauté de cette région.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas du tout : les paysages se succèdent comme le plateau de l'Aubrac où je subis une météo pluvieuse et venteuse mais je suis heureux et arrivé à mon 10ème jour de marche, j'atteins l'étape symbolique de Conques où je décide de m'y poser une journée car je trouve ce village magnifique avec ses petites ruelles pavées et son abbatiale majestueuse.

Après ce repos à Conques qui m'a fait le plus grand bien, je continue mon chemin pour atteindre l'Aveyron puis le Lot où je retrouve les paysages des causses du Quercy qui ont marqué mon enfance, étant originaire de Cahors. sur ce chemin, je fais de nouvelles rencontres toutes aussi bienveillantes et gentilles les unes que les autres comme Virginie, Pierre et Jean-Baptiste.

Arrivé à Cahors, je me pose quelques jours car j'ai un panari à un doigt que je dois faire soigner urgemment car il me fait souffrir. je profite de cette pause pour changer mes bâtons de marche et mon poncho et je fais en sorte également d'alléger un peu mon sac à dos de 2 kilos, ce qui n'est pas négligeable. J'en profite également pour aller rencontrer Madhi du Camino qui tient la boutique Caminoloc (qui a fermé depuis) et je l'interviewe pour ma chaîne youtube car il a un passé de pèlerin incroyable.

Après 5 jours de repos à Cahors où je trépignais d'impatience de repartir marcher, je repars sur le GR65 le 29 avril reposé et plein de motivations. Les jours qui suivent alternent entre bivouac et gîte pas trop cher et je constate que désormais les paysages deviennent de plus en plus monotones car c'est assez plat mais je découvre une partie de mon département que je ne connaissais pas.

Arrivé à Moissac, Sophie une ancienne collègue de travail décide de me rejoindre afin de marcher quelques jours ensemble. Le fait de ne plus me retrouver seul me fait beaucoup de bien et me motive à marcher toujours plus loin. Arrivés dans le village d'Espalais, nous nous posons dans le gîte "le par'chemin" où nous passons une soirée incroyable remplie d'échanges avec d'autres pèlerins dont Geneviève mais je parlerai d'elle un peu plus loin...

Pour lire la suite de mon récit, je te demande un peu de patience car j'y travaille. à bientôt...